Mardi 8 janvier 2008 – Que vais-je faire ?
Je vais m’investir dans un autre blog, celui-ci ne me satisfait pas. J’aimerais continuer à écrire, mais échanger avec d’autres bloggers et peut-être trouver un blog style atelier d’écriture
Je vais m’investir dans un autre blog, celui-ci ne me satisfait pas. J’aimerais continuer à écrire, mais échanger avec d’autres bloggers et peut-être trouver un blog style atelier d’écriture
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de mon fils Christian, je voudrais lui dire que je l’aime et que je voudrais qu’il soit heureux.
Je pars jusqu’au 16 décembre, je reprendrai mon blog à mon retour.
J’ai regardé hier dimanche une émission télé : l’invité était le chanteur Bénabar, un chanteur et un auteur que j’ai découvert.
Des textes de chansons qui m’ont interpellée, en particulier une qui se nomme « Je suis de celles ». Dans cette chanson il parle des femmes un peu légères, des femmes qui sont toujours au second plan, des femmes avec qui l’on couche mais que l’on épouse pas et à la fin de sa chanson il rend un hommage à ces femmes de la guerre de 40 qui avaient osé coucher avec un soldat allemand et qui avaient été rasées et humiliées publiquement. Un très beau texte, très émouvant, plein de vérité.
Jean Rochefort l’acteur, lors d’une précédente émission a d’ailleurs raconté, grâce ou à cause de cette chanson, une histoire bouleversante de la fin de la guerre à propos d’une de ces femmes et il a remercié Bénabar d’avoir écrit cette chanson, en particulier cette phrase qui parle de ces femmes de la guerre de 40.
C’est pourquoi, à mon tour, je vais vous raconter le souvenir que j’ai eu de cette guerre.
Nous étions au mois de mai 1944, j’avais juste quatre ans. Recroquevillée, assise sur le sol au fond de la cuisine de mes grands parents, terrorisée je regardais mon grand-père, le fusil contre son épaule viser vers la fenêtre qui donnait sur la cour. Ma grand-mère était à genoux à ses pieds, en larmes, le suppliant de ne pas tirer.
Au bout du canon, de l’autre côté de la fenêtre ouverte, dans la cour ma tante Lucienne s’affairait à entasser le bois qui devait servir à alimenter la cuisinière, sans se douter de ce qui se passait dans son dos.
Mon grand-père était livide de colère et ma grand-mère comprit qu’il allait tirer : elle se mit à hurler et à sangloter, le suppliant. Ses cris alertèrent ma tante qui se retourna et s’avançant devant la fenêtre se trouva face à son père et au canon du fusil.
En un éclair elle comprit. Ce qu’elle redoutait depuis des semaines arrivait. Ses parents avaient découverts sa liaison avec ce bel allemand blond.
Connaissant l’intransigeance de son père, elle savait qu’elle ne pourrait pas lui faire comprendre, de toute façon elle avait tort, elle le savait. Sans un mot, elle se dirigea vers la porte d’entrée, monta les escaliers qui menaient à sa chambre. En un quart d’heure elle avait préparé sa valise et quitté la Normandie.
Mon grand-père n’avait pas tiré sur sa fille, au grand soulagement de sa femme.
Il n’acceptait pas la trahison de sa fille, elle avait osé aimé un ennemi, un bosh, alors que son mari était prisonnier depuis 4 ans. La honte, l’humiliation était sur sa maison, il ne pardonnerait jamais, il la bannit, elle n’était plus sa fille.
Mon grand-père devint sombre et malheureux, ma grand-mère triste, très triste.
Quelques semaines plus tard, à Paris chez mes parents, nous apprenions la terrible nouvelle. Ma tante Lucienne était morte seule chez elle d’une hémorragie à la suite d’une fausse couche provoquée. Elle avait 25 ans.
Les seuls mots de mon grand-père furent terribles : « elle a payé sa trahison ».
Quand la guerre fut terminée, le mari de ma tante est venu voir mon père. Il voulait savoir de quoi sa femme était morte. Mon père lui raconta tout, sans détours.
Cet homme qui était resté 5 ans prisonnier, fut très ému par le récit de mon père, il pleura sur cette épouse à qui il avait tant pensé durant sa captivité et il dit simplement : « pourquoi a-t-elle fait ça (il parlait de sa fausse couche), pourquoi ne m’a-t-elle pas attendu, je lui aurais tout pardonné, même l’enfant, je l’aurais aimé comme le mien.
Le souvenir de mon grand-père visant de son fusil sa fille, est resté à jamais gravé dans ma mémoire de petite fille de quatre ans.
Lulu la Libellule,
Je suis Lulu la libellule, je suis née en ce beau matin de mai.
Légère et transparente, mes ailes et ma robe sont vertes,
Pareilles aux herbes qui me portent,
Comme l’eau limpide du ruisseau.
Assoiffée d’une envie de vivre, je voltige de roseau en roseau.
Je ne perds pas une minute, pas une seconde,
Vite, vite, je n’ai pas de temps à perdre.
Essoufflée et réchauffée par le soleil de midi,
Je butine une fleur pour me redonner des forces,
Je me désaltère dans sa corolle humide.
Tout au long de ce bel après-midi de printemps,
Je voyage le long de ce ruisseau, où la vie qui y fourmille
M’enveloppe et m’étourdit :
Je fais des rencontres agréables …. je ris,
D’autres rencontres qui le sont moins …… je pleure,
J’explore le monde, je suis ivre de découvertes,
Que c’est bon de vivre, que c’est bon la vie.
Vite, vite, je n’ai pas de temps à perdre.
Mais au loin le soleil rougit l’horizon, il va se coucher, le ciel s’assombrit.
Vite, vite il me reste trop peu de temps ….
Déjà je suis fatiguée, mes ailes deviennent lourdes.
Mon corps ne m’appartient plus, je ne peux plus respirer.
Ma vie s’arrête là, au revoir ou plutôt adieu, merci pour cette belle journée.
Je suis Lulu la Libellule,
Je suis Lulu l’éphémère.
J’ai fait un pas de plus sur ce blog.
Demain, je commence à publier mes écrits.
Bonne fête Christian,
J’attends toujours des commentaires, sinon je ne continuerais pas ce blog, à mon avis il y a quelque chose que je ne comprends pas.
C’est dommagne, j’avais des textes à écrire, mais si personne ne peut les lire ….
Après quelques jours d’absence je vais me remettre à écrire.
Agnès, s’il vous plait, laissez-moi un commentaire, normalement ça doit marcher, sinon je vais me décourager.
C’est mon premier blog et je suis un peu perdue.
J’ai 67 ans et je voudrais rester dans le coup.
Je vais essayer, mais je ne promets rien.
J’ai écrit ce texte quand ma nièce de 42 ans attendait son trosième enfants (22 ans de différence entre la première des enfants et celle-ci)
La vie t’a offert le Lys et Le Jasmin.
Pour elles c’est déjà le printemps,
elles sont prêtes à quitter la maison.
Dans ta chevelure quelques cheveux blancs
te laissaient croire à l’automne de ta vie.
Mais la vie en a décidé autrement.
Dans ton ventre arrondi un bouton de rose est entrain d’éclore.
Alors vite, tu as recouvert tes cheveux blancs,
Tu as laissé l’automne derrière toi, le printemps à nouveau refleuri.
Clara est là, encore endormie, elle vit déjà.
Prend ce bouton de rose, ouvre lui les portes de la vie
et donne lui tout le bonheur que tu pourras.
Je me sens un peu seule, je ne comprends pas du tout le fonctionnement de ce blog, c’est beaucoup trop compliqué pour des néophytes. Pourquoi est-ce si compliqué ?